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Les dernières infos sur la co-construction des politiques publiques.
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Mots-clés Municipales 2020 | politique publique | Propositions
L'UFISC propose aux candidat-e-s et à tou-te-s celles et ceux engagé-e-s pour leurs territoires, les arts et la culture, 3 engagements declinés en 20 propositions.
A l'approche des élections municipales, les citoyen·ne·s sont préoccupé·e·s par le devenir de leurs territoires de vie et en capacité de se mobiliser pour des solutions plus justes, plus solidaires et plus durables. La dimension culturelle est une valeur forte dans laquelle elles·ils se reconnaissent, à travers laquelle elles·ils veulent bâtir du commun et par laquelle une fabrique d'un bien vivre-ensemble et d'un développement local, par tout.e.s et pour tou·te·s, est possible.
Les collectivités locales ont un rôle décisif à jouer en relation avec les personnes qui habitent et rêvent leurs territoires. Elles sont les premières à rencontrer, accompagner, financer les initiatives d'intérêt général qui contribuent à faire vivre et à développer la diversité et les droits culturels.
Les propositions formulées par l'UFISC ont vocation à être mises en débat et à permettre l'appropriation des enjeux de diversité culturelle par les candidat-e-s aux élections municipales... n'hésitez pas à partager largement ce document, auprès de vos candidat-e-s dans le cadre des municipales, mais aussi plus largement avec les collectivités avec lesquelles vous travaillez ou auprès de vos réseaux !
>> Téléchargez le kit de communication pour relayer largement les 3 engagements et 20 propositions sur les réseaux sociaux, vos sites internet et newsletters :
(-> voir les visuels).
L'UFISC propose aux candidat.e.s et tout.e.s celles et ceux engagé.e.s pour leurs territoires, les arts et la culture, 3 engagements déclinés à travers 20 propositions concrètes :
Promouvoir la diversité culturelle et les droits humains
1. Les politiques en matière culturelle assurent le droit de chacun de participer à la vie culturelle et respectent et promeuvent la liberté d'expression artistique, entendus comme droits culturels des personnes.
2. Les politiques en matière culturelle reconnaissent les activités basées sur les droits fondamentaux, la solidarité et l'émancipation des personnes comme des services d'intérêt général non concurrentiels.
3. Les politiques en matière culturelle développent des démarches d'information, de formation et d'implication des personnes (acteurs culturels, personnels des collectivités, citoyens...) autour des droits culturels.
4. Les politiques en matière culturelle confortent la vie associative et les initiatives citoyennes comme un vecteur d'émancipation et de participation pour un bien vivre-ensemble.
5. Les politiques en matière culturelle rendent effective la lutte contre les discriminations sous toutes leurs formes et la reconnaissance de la dignité et de l'égalité entre toutes les personnes.
Développer une politique de soutien à la diversité des projets artistiques et culturels d'intérêt général
6. Conforter et développer les soutiens à la création et aux initiatives citoyennes du champ artistique et culturel qui travaillent à permettre l'expression de la diversité des disciplines et formes artistiques, notamment dans l'espace public, et la participation de tous et toutes à la vie culturelle. Cela nécessite de prendre en compte et de soutenir les projets et équipes artistiques (spectacle vivant, musique, arts visuels...), les lieux intermédiaires, indépendants, associatifs et d'économie solidaire, les festivals, les médias alternatifs et citoyens, les espaces de formation et de pratiques...
7. Favoriser les démarches d'infusion culturelle territoriale, à savoir l'échange entre les équipes artistiques et les personnes qui habitent de toutes les manières un territoire sur un temps long. Ces démarches participent à la construction d'une fabrique d'un imaginaire en mouvement et d'un patrimoine immatériel et commun. Il s'agit ainsi de soutenir la permanence artistique, l'implantation comme la mobilité et l'itinérance sur les territoires de vie, des quartiers, des bassins de vie, parfois pluri communaux.
8. Soutenir une éducation artistique et culturelle dans les parcours de vie, qui favorise la pratique artistique dans le respect et la considération des différentes formes d'expression, qui soit définie via des espaces de rencontre, de dialogue et d'organisation entre les différents acteurs afin de permettre l'articulation des démarches.
9. Reconnaître les projets d'intérêt général des structures à travers des conventions de subvention dans la durée et des modes innovants d'appui :
- Favoriser des conventionnements pluriannuels et pluripartites avec plusieurs collectivités sur la base du projet culturel et artistique global des structures plutôt que le découpage en financement d'actions et d'appels à projet. Les collectivités doivent favoriser les conventions de partenariat et limiter les appels d'offre et les marchés publics qui mettent en concurrence les associations et nient leur capacité d'initiative citoyenne.
- Adopter des procédures administratives de conventionnement simplifiées et favoriser les règles d'antériorité et de demande d'avance. La règle de non cumul des aides régionales, injuste et niant la pluriactivité au cœur du projet de nos structures, doit être révisée.
- Abonder à des expérimentations de solutions d'ingénierie financière solidaire ancrée dans l'implication citoyenne et la coopération territoriale (Scic foncière, fonds de dotation, fonds de trésorerie mutualisé...).
Face aux évolutions du rôle des collectivités territoriales et des mutations des territoires sensibles, vécus, face à la réinvention des parcours des personnes et à la diversité de leurs pratiques sociales, les politiques publiques doivent soutenir des approches coopératives et accompagner en coconstruction de nouveaux projets de territoire.
10. Mettre en place et soutenir des processus de co-construction avec les acteurs à partir du territoire de vie pour une co-définition, une co-production et une co-évaluation des politiques. Des méthodes existent à l'exemple des schémas d'orientations et de développement artistique et culturel.
11. Installer une plus grande transversalité dans les interventions publiques et donc développer de nouvelles modalités et des espaces nouveaux de co-élaboration et de co-intervention entre services, avec les acteurs et avec d'autres collectivités.
12. Soutenir la mise en place d'une observation participative, partagée et permanente qui prenne en compte l'ensemble des ressources territoriales, dont la société civile, et renouvelle les indicateurs d'évaluation et de richesse.
13. Soutenir le développement des formations sur l'enjeu culturel à destination des élus et des techniciens des collectivités territoriales.
Les arts et la culture sur les territoires composent un écosystème dynamique et riche d'une diversité de structures, d'activités et de projets. Les politiques publiques doivent favoriser un maillage citoyen, cohérent, dynamique sur les territoires de vie. Elles doivent permettre de reconnaître, d'accompagner et de soutenir les initiatives issues de la société civile et un entreprendre culturel collectif et citoyen, fondé sur des buts autres que lucratifs, solidaire et coopératif, d'utilité sociale.
14. Favoriser l'émergence et l'accompagnement des processus coopératifs entre structures, porteurs des projets et territoires, afin de développer la présence artistique sur les bassins de vie, appuyer les actions culturelles et transversales, renforcer les structurations d'acteurs : coopérations inter-associatives, lieux partagés, collectifs artistiques, pôles territoriaux de coopération économique, démarches de mutualisation de moyens et d'emplois... Favoriser les coopérations avec les secteurs connexes (numérique, tourisme, social, environnement...), soutenir la mutualisation et la coopération pour l'emploi, les lieux de travail, les équipements et matériels culturels collectifs...
15. Appuyer le développement des activités artistiques et culturelles et la pérennisation des emplois par le maintien et le développement de dispositifs d'aides à l'emploi adaptés, qui pourront être complémentaires et articulés à la politique nationale (Emplois associatifs, solidaires, citoyens ; appui aux postes Fonjep ; appui aux groupements d'employeurs ; aides au premier emploi ou à l'insertion...).
16. Favoriser l'accompagnement des acteurs culturels de l'ESS via les outils et dispositifs des réseaux culturels ou du champ sectoriel, de l'économie solidaire, du DLA, des CRESS, etc. Appuyer la formation professionnelle continue en direction des acteurs culturels, soutenir l'émergence des nouveaux métiers et des nouveaux modes d'organisation (collectifs d'artistes, coopératives de production...), soutenir le développement des métiers et des compétences dans le champ artistique et culturel (GPEC, compagnonnage...).
17. Permettre le développement des acteurs de l'ESS, en mobilisant les outils de l'économie solidaire : rendre les acteurs culturels éligibles aux dispositifs régionaux déjà existants ; soutenir l'appropriation par les acteurs d'outils de coopération/mutualisation économique (fonds mutualisé, micro-investissement, épargne solidaire...).
18. Mettre en place et soutenir la mise en place d'outils financiers à destination des structures culturelles de l'ESS (fonds d'amorçage, fonds de garantie, fonds d'épargne solidaire, aides en fonds de roulement...), à travers des partenariats avec des fonds publics nationaux, des fonds solidaires ou des fonds européens. Favoriser l'accès aux fonds européens pour les très petites organisations du champ artistique et culturel, développer un fonds de garantie bancaire et d'avance sur trésorerie sur les fonds structurels.
19. Prendre en compte les projets expérimentaux, innovants et/ou décloisonnés à travers une connaissance plus fine des initiatives sur les territoires, une coopération renforcée entre collectivités et entre services sectoriels, des espaces de dialogue et de partenariat plus souples, une simplification administrative.
20. Appuyer les démarches d''expérimentation liées aux défis du numérique, environnementaux, de l'innovation sociale, de lutte contre les discriminations, d'égalité entre les femmes et les hommes. Soutenir l'éco-responsabilité des opérateurs en accompagnant l'émergence de solutions locales responsables et durables et favoriser les bonnes pratiques (Agenda 21 de la culture, charte éco-responsable...).
Pour toute question, merci d'envoyer un mail à contact@ufisc.org.
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Mots-clés Communiqué Mobilisation Réforme retraite
LA CULTURE, SOLIDAIRE POUR DÉFENDRE
LA DIGNITÉ ET LES DROITS DES PERSONNESCommuniqué du 17 décembre 2019
Depuis plusieurs mois, le tissu social et citoyen se mobilise partout sur les territoires.
Les jeunes engagés pour l'urgence climatique, le mouvement des gilets jaunes qui a fait irruption dans l'espace public, les initiatives associatives et citoyennes investies quotidiennement contre la précarité et le recul des droits, comme la mobilisation de grande ampleur qui anime aujourd'hui notre pays, témoignent d'une profonde rupture sociale.
Dans le champ professionnel, les réformes sont menées avec trop peu de considération du dialogue social. Lois travail, formation professionnelle, assurance-chômage..., les réformes qui s'enchainent participent de la limitation des droits des personnes et de la remise en cause de la mutualisation solidaire, qui font pourtant le socle de notre protection sociale. Aujourd'hui, évidemment, parce que la retraite nous parle collectivement de sécurisation dans notre parcours de vie, de solidarité intergénérationnelle, de prise en compte des inégalités de travail, la réforme de notre système par répartition inquiète...
Le gouvernement doit entendre qu'il y a urgence à reconsidérer et à soutenir ce qui fait intérêt général dans nos territoires de vie et d'action.
La culture, comme la santé, l'école, l'université, l'agriculture, l'eau, les transports et bien d'autres activités humaines, fait partie de nos services socialisés, ancrés dans une organisation commune et démocratique. Nous ne pouvons les laisser se marchandiser, car ces activités appartiennent à une autre sphère que celle des intérêts des industries et de l'accumulation financière.
Ils répondent à des impératifs d'intérêt général, fondés sur le respect de la dignité des personnes et du bien vivre-ensemble. Ils participent de la promesse de liberté, égalité et fraternité que nous portons pour les générations à venir. Ils transcendent les intérêts particuliers. Ils nous permettent de faire humanité ensemble.
Or, nous voyons les missions du ministère de la Culture dépérir au profit d'états généraux des filières et industries culturelles, les politiques publiques sont orientées vers des intérêts privés et financiarisés à coup de start-up d'état (Pass Culture entre autres...), de soutien à la compétitivité des industries, de marchés publics pour les grands groupes. Dans le même temps, de nombreuses collectivités territoriales se désengagent de la diversité et de la pratique artistique et culturelle de toutes et tous, au profit d'une logique de rentabilité et de grands événements consuméristes.
Les logiques de concentrations financières mondialisées qui menacent les solidarités et les dignités se font toujours plus fortes. Les droits humains et du collectif sont renvoyés au second plan sous prétexte de pragmatisme et de gouvernance quantitative. Le retour de l'autorité, de la défiance vis-à-vis de l'autre, la restriction des libertés ne peuvent être l'avenir de nos sociétés.
Il y a quelques mois, lors de Popmind* 2019, nous nous réunissions à plusieurs réseaux et organisations culturels et au-delà pour parler des droits humains comme une zone à défendre. Ils doivent redevenir un horizon éthique et politique à partir duquel construire nos responsabilités citoyennes, professionnelles et d'action publique. Il est crucial d'accompagner une démocratie active et approfondie, reposant sur des valeurs fondamentales.
Les acteurs artistiques et culturels ont cette responsabilité essentielle d'être toujours aux avant-postes pour l'échange et le dialogue, la réflexion et les interrogations, dans tous les espaces publics, qu'ils soient des espaces immatériels ou places physiques, lieux artistiques ou autres. Rendre possibles les expressions artistiques des personnes, leur permettre de dire, de voir, d'entendre le monde, proposer des lieux de pratiques, des espaces de partage, de débat et de délibération, des modes de contribution pour faire sens ensemble... voilà leur engagement.
C'est pourquoi nous sommes solidaires des actions qui défendent partout la réalisation du respect des droits fondamentaux.
La culture est un outil de résistance, d'émancipation et de construction collective. Reprenons la main, créons et partageons nos imaginaires ! Bâtissons ensemble nos solidarités et conceptions de l'avenir !
L'UFISC – Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles
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Mots-clés Mains d'Oeuvres Mobilisation
Mobilisation pour Mains d'Oeuvres
Mains d'Oeuvres, lieu emblématique "pour l'imagination artistique et citoyenne", a fait l'object mardi 8 octobre 2019 d'une opération d'expulsion musclée.
Les réseaux et les acteurs culturels et artistiques dénoncent fermement cet acte indigne et appellent à la réouverture immédiate de Mains d'Oeuvres sur le territoire qui l'a vu naître, et avec lequel elle tisse depuis 20 ans des liens étroits, dans une relation réciprocitaire, solidaire et engagée.
Nous vous proposons de retrouver ici les communiqués de nos organisations membres et partenaires, ainsi que les principales actualités des mobilisations à venir. N'hésitez pas à partager largement !
Bien que murée et mise sous scellés, Mains d'Oeuvres n'est pas pour autant muselée :
>> Lire et diffuser le tract rédigé par l'équipe de Mains d'Oeuvres, qui comprend notamment un droit de réponse au communiqué publié par la Ville de St Ouen.
>> Consulter la page du site de Mains d'Oeuvres consacrée à la mobilisation : https://www.mainsdoeuvres.org/CRI-D-AMOUR-POUR-MAINS-D-OEUVRES-1924.html
>> Consulter les infos mises à jour sur les actions à venir et les modalités de soutien mises en place pour que chacun-e puisse aider l'association, sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter (partages très bienvenus avec les hashtags #RENDEZNOUSMAINSDOEUVRES et #MDOforever).
- Appel à la réouverture immédiate de Mains d'OEuvres, communiqué MAAD 93 – RIF du 3/10/19.
- SIDERATION, communiqué Actes If, 10/10/19.
- On assassine Mains d'Œuvres ! [appel à soutien], communiqué Pour la Coordination Nationale des Lieux Intermédiaires & Indépendants,Artfactories/autresparts. Co-signez l'appel ici : http://autresparts.org/mains-doeuvres-signez-lappel-a-soutien/
- Communiqué de soutien à Mains d'Oeuvre du SYNAVI, 10/10/19.
>> Prochaine mobilisation le samedi 9 novembre 2019 de 14h00 à 20h00, devant la mairie de St Ouen. En savoir plus et relayer l'info : https://www.facebook.com/events/554824715285816/?notif_t=plan_user_associated¬if_id=1571395697452625
>> Mobilisation du 12 octobre devant la mairie de St Ouen (dès 9h et toute la journée), en présence de nombreux artistes. Lien vers l'événement Facebook : https://www.facebook.com/events/436306823678975
>> Tous les vendredis dès le vendredi 18 octobre, à patrir de 18h00, devant Mains d'Oeuvres. En savoir plus sur les apéros Informations et Résistance : https://www.facebook.com/events/2511159765824553/permalink/2512695615670968/
08-10-19 © Nicolas Demare / Nidimages
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Mots-clés Contribution diffusion Ufisc idf
Contribution de l'UFISC en IDF à la concertation régionale sur les enjeux du spectacle vivant en Île-de- France, en particulier celui du soutien à la diffusion.
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Mots-clés associations ESS
Plan ESS et plan Associations du gouvernement : en décalage avec les dynamiques citoyennes
Jeudi 29 novembre, le gouvernement annonçait par la voix de Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, « Un plan d'action pour une politique de vie associative ambitieuse et le développement d'une société de l'engagement » et par celle de Christophe Itier, Haut-commissaire à l'Économie Sociale et Solidaire et à l'Innovation sociale, un « Pacte de croissance de l'Économie Sociale et Solidaire ». Alors que 80 % des structures de l'ESS sont des associations, le Collectif des Associations Citoyennes et le Mouvement pour l'Economie Solidaire ont choisi d'examiner les deux plans ensemble afin d'en saisir la véritable portée.
Toutefois, aucun changement de cap n'est annoncé pour tenir compte de la nécessaire transition solidaire, sociale, culturelle et écologique, qui passe d'abord par une co-construction assumée entre l'action publique et les initiatives citoyennes qui créent la richesse collective et solidaire.
Au contraire, on peut pointer que le dialogue avec les initiatives est resté très modeste et leurs difficultés croissantes ne sont pas prises en compte, les moyens sont très limités alors que se lit une incitation à s'inscrire toujours plus largement dans le marché, la concurrence, le modèle philanthropique.... Pendant ce temps, la politique de concentration financière s'accentue dans le social comme dans le culturel ; les multinationales s'implantent et dictent leurs règles (grands projets, lobbying, accords de libre-échange...), sans qu'aucune régulation ne soit proposée.
Les politiques actuelles ne peuvent faire l'impasse sur l'apport des associations et des initiatives solidaires à la promotion de l'intérêt collectif et de l'intérêt général. L'UFISC poursuivra son analyse et son travail autour de ses deux plans, en lien avec ses partenaires dès la rentrée. Notamment des prochaines réunions sont prévues prochainement par les ministères à ces sujets.
>> Consulter l'analyse du Collectif des associations citoyennes et celle du Mouvement pour l'Economie Solidaire.
>> Retrouvez ici ici les éléments du plan ESS et du plan association :
• Présentation du Pacte de croissance de l'Économie Sociale et Solidaire et Dossier du Pacte de croissance de l'Économie Sociale et Solidaire
• Gabriel Attal présente la feuille de route « Vie associative » du gouvernement. -
Mots-clés Coconstruction ESS Solima
Destinée aux administrateurs de l'Union et ouverte à leurs adhérents et partenaires intéressés par ce sujet, cette formation permettra un échange sur les enjeux autour des logiques de coconstruction territoriale, au vu notamment des orientations prises par plusieurs collectivités territoriales et par le ministère de la culture, avec notamment l'appréhension progressive des schémas d'orientation (Sodavi, Sodarep, Solima, Sodam...), des retours d'expériences, un travail sur une méthodologie commune à partir des éléments existants et du décryptage des leviers nécessaires...
Ce temps de travail et d'accompagnement collectif, construit avec les membres de l'UFISC et en lien avec Opale-CRDLA Culture, pourra être reconduit en 2019, en fonction des besoins.
Quelques ressources à consulter :
- Rapport « Co-construire les politiques publiques : éléments de définition, discours et pratiques », Laurent Fraisse, socio-économiste
- Arrêté du 28 novembre 2017 modifiant l'arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier missions et des charges relatif au label « Scène de Musiques Actuelles-SMAC » >> www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000036121201
- Article « Combats et contributions des acteurs artistiques : des musiques actuelles à l'Union fédérale d'intervention des structures culturelles », par Philippe Berthelot, chapitre extrait de l'ouvrage de Jean-Louis Laville et Anne Salmon, Associations et Action publique, Éditions Desclée de Brouwer, sept 2015. >> www.opale.asso.fr/article534.html
>> Maison des Réseaux Artistiques et Culturels (MRAC) 221, rue de Belleville, 75019 Paris.
Tel : 01 42 49 53 64
Métro : Place des Fêtes (ligne 11 et 7bis), Jourdain (ligne 11). Bus : 60 (arrêt Pixerecourt) ; 26 (arrêt Jourdain).>> Inscription : https://framaforms.org/formation-action-sur-les-soso-sodavi-sodarep-solima-sodam-et-les-enjeux-principes-methodes-autour
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Mots-clés Egalité F-H formation
>> Formation reportée !!
Nous vous communiquerons la nouvelle date au plus vite... Merci de votre compréhension !
Autour d'un petit déjeuner convivial, nous aborderons la question de l'égalité Femme-Homme à travers un rappel des mesures adoptées dans les dernières dispositions législatives pour mieux agir sur l'égalité réelle entre les femmes et les hommes et un décryptage des accords et dispositifs, visant en particulier les TPE de l’ESS, pour améliorer la lutte contre les discriminations dans l’emploi et la formation professionnelle.L'occasion également de faire un tour d'horizon des initiatives, études et pratiques mises en œuvre par les organisations de l'UFISC sur ce sujet incontournable. Ce temps est proposé en lien avec Opale-CRDLA Culture.>> Formation gratuite, ouverte à tou-te-s.>> Inscription : https://framaforms.org/formation-sur-legalite-femme-homme-le-mercredi-21-novembre-2018-1539953157>> Mercredi 21 novembre 2018, de 9h30 à 12h30.Maison des Réseaux Artistiques et Culturels (MRAC) 221, rue de Belleville, 75019 Paris.
Tel : 01 42 49 53 64
Métro : Place des Fêtes (ligne 11 et 7bis), Jourdain (ligne 11). Bus : 60 (arrêt Pixerecourt) ; 26 (arrêt Jourdain). -
Mots-clés Grand Paris Métropolisation
Préfigurée dès 2006 avec le lancement de la première conférence métropolitaine, la structuration du « Grand Paris » s'est progressivement développée jusqu'à la création de la Métropole du Grand Paris (MGP) en 2016. Si ses compétences, ses modalités de gouvernance et son périmètre géographique restent encore flous, l'impact n'est pas neutre pour les initiatives et acteurs culturels. En effet à l'échelle de la métropole ou de certains territoires qui la composent, on observe le déploiement des projets d'aménagement urbain qui intègrent des lieux & actions culturels associant à la fois des opérateurs privés et/ou des cabinet d'architectes et/ou des bureaux d'études (cf. les appels à projets « Inventons Paris » ou « Inventons la métropole »), la multiplication de la mise à disposition d'espaces pour une occupation éphémère, la généralisation d'un modèle « tiers lieux »...
Quelles conséquences sur les structures culturelles du territoire ? Quels enjeux financiers, fonciers et sociaux pour les lieux intermédiaires et indépendants ? Quelles articulations ces dispositifs impliquent-ils en terme de cohésion sociale et territoriale, en terme de politique de la ville et de politique publique ? Comment agir et réagir collectivement dans ce contexte ?
Informations pratiques
Maison des Réseaux Artistiques et Culturels (MRAC) 221, rue de Belleville, 75019 Paris.
Tel : 01 42 49 53 64
Métro : Place des Fêtes (ligne 11 et 7bis), Jourdain (ligne 11). Bus : 60 (arrêt Pixerecourt) ; 26 (arrêt Jourdain).Merci de signaler votre présence sur ce formulaire* : https://framaforms.org/le-grand-paris-laboratoire-des-politiques-culturellespubliques-de-demain-1539945659
*Ce temps d'échange est destiné en priorité aux adhérents des organisations membres et partenaires de l'UFISC.
Pour toute autre inscription, merci de nous contacter par mail à contact@ufisc.org (votre inscription sera validée sous réserve de place disponible).
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Mots-clés co-construction politiques publiques
Co-construire l’action publique : des discours aux pratiques ?
Mardi 13 novembre de 10h30 à 17h30 à Paris (Caisse des Dépôts, Salle Corvetto – 56, rue de Lille – 75007 – Metro Rue du Bac ou Solférino).
Depuis quelques années, élus locaux, responsables associatifs et de l'économie sociale et solidaire, revendiquent et expérimentent la co-construction des politiques publiques dans les territoires. Cet intérêt a trouvé une traduction dans plusieurs textes législatifs depuis le milieu des années 2010. Des discours aux pratiques, qu'en est-il vraiment ? Au-delà de l'affirmation de vouloir mieux associer les citoyens et corps intermédiaires à la décision publique, quels acteurs et organisations participent effectivement et à quelles conditions à l'élaboration et au suivi des politiques ? Et quelles sont les politiques concernées ? Quant aux finalités de la co-construction, elles oscillent entre l'amélioration de la légitimité de tel plan d'actions ou l'efficacité de tel dispositif à une volonté de démocratisation et de transformation des relations entre gouvernés et gouvernants.
Ce séminaire vise à restituer et à mettre en discussion les analyses et réflexions de l'étude « Co-construire les politiques publiques : éléments de définition, discours et pratiques ». Coordonnée par le Collège d'études mondiales, cette recherche a été conduite en partenariat avec le Mouvement associatif, le Collectif des Associations Citoyennes, le Réseau National des Maisons des Associations, le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire et l'Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles et avec le soutien de l'Institut de la Caisse des Dépôts pour la Recherche.
>> Consulter et télécharger l'étude.
Des témoignages d'élus, techniciens, responsables d'associations et d'organisations de l'ESS permettront de mieux comprendre les conditions et résultats des démarches de co-construction.
Lors de cette journée, le rapport final de l’étude sera diffusé.
>> Inscription : https://goo.gl/forms/C4anpYOgC9SCZbii1
Préprogramme
10h30 : Accueil
10h45-11h05 : Propos introductifs
- Isabelle Laudier, Responsable de l'Institut Caisse des Dépôts pour la recherche pour la Recherche.
- Jean-Louis Laville, Sociologue responsable de l'initiative de recherche Démocratie et économie plurielles - Collège d'études mondiales – MSH de Paris.
- Patricia Andriot, Vice-Présidente du RTES, et Alain Forest, Vice-Président du Mouvement associatif en charge de l'action publique et président du Mouvement associatif Pays de la Loire.
11h05-11h30 : Présentation de la recherche en partenariat : « Co-construire les politiques publiques : éléments de définition, discours et pratiques ».
- Laurent Fraisse, socio-économiste, coordinateur de l'étude, chercheur associé au LISE.
11h30-11h45 : Débats avec la salle
11h45-12h15 : La co-construction : promesses et malentendus d'une démocratisation de l'action publique. Réactions de chercheurs.
- Julien Talpin, Chargé de recherches au CNRS (Centre d'Etudes et de Recherches Administratives Politiques et Sociales/CERAPS)
- Jean-Louis Laville, Sociologue responsable de l'initiative de recherche Démocratie et économie plurielles - Collège d'études mondiales – MSH de Paris.
12h15-12h45 : débat avec la salle.
12h45-14h15 : Déjeuner
14h15-15h45 : Ateliers thématiques
Atelier 1 : Pourquoi revendiquer une démarche de co-construction ?
Animation : Carole Orchampt (RNMA) et Ahmed El Khadri (Le Mouvement Associatif)
- Articuler politique de la vie associative et démocratie participative
Christine Edel, Directrice de l'agence de la participation citoyenne et du service Vie associative de la Ville de Mulhouse.
- La co-construction, une démarche engagée par les élu-e-s à l'économie sociale et solidaire
Patricia Andriot, Conseillère communautaire d'Auberive Vingeanne Montsaugeonnais. Vice-présidente du RTES.
- Le secteur associatif interlocuteur légitime de l'élaboration des politiques publiques
Alexis Goursolas, Responsable des politiques publiques à la Fédération des acteurs de la solidarité.
Atelier 2 : Comment mettre en œuvre e une démarche de co-construction (conditions et méthodes) ?
Animation : Patricia Coler (UFISC) et Chloé Sécher (RTES)
- Valoriser et diffuser en transversalité la co-construction d'une politique territoriale de l'ESS. Le Guide « Co-construire les politiques publiques. Comment faire ? »,
Sandra Guilmin, Chargée de mission ESS à la Ville et Eurométropole de Strasbourg.
- Développer les musiques actuelles dans les territoires. Bilan et actualisation de la méthode SOLIMA
Sébastien Cornu, Consultant et administrateur de l'UFISC et Véra Bezsonoff, Fédélima.
- Le Dialogue structuré territorial en pratique
Audrey Baudeau, Déléguée générale CNAJEP
Atelier 3 : Surmonter les obstacles politiques, légaux et culturels à la co-construction
Animation : Jean-Baptiste Jobard (CAC)
- Confiance, coopération ou conflit ? Enseignements à partir d'exemples bretons de co-construction de la vie associative
Yannick Hervé, Président du Mouvement associatif de Bretagne.
- Des conseils citoyens aux tables de quartiers, à quelles conditions les habitants peuvent réellement participer à la rénovation urbaine ?
Xavier Desjonquères, Animateur de la Table de quartier d'Etouvie et administrateur Centre Social Amiens
- Un collectif pour co-construire une politique régionale de la culture ?
Vincent Dumesnil, codirecteur de la Chambre d'eau, représentant du Collectif Régional des Arts et de la Culture (CRAC) Hauts-de-France.
15h45-16h30 : Restitution des ateliers, conclusions et perspectives
Carole Orchampt, Déléguée générale du RNMA, Patricia Coler, Déléguée générale de l'UFISC et Jean-Baptiste Jobard, coordinateur du Collectif des Associations Citoyennes (CAC), Laurent Fraisse. -
Dans le cadre de l'appel à proposition pour une "Mobilisation Collective pour le Développement Rural" (MCDR), l'UFISC initie une démarche sur les pratiques culturelles et artistiques en milieu rural, à travers un projet collectif porté par l'ADRETS (Association pour le développement en réseaux des territoires et des services), avec la CIPRA France (Commission Internationale pour la Protection des Alpes - France), le CREFAD Auvergne (Centre de Recherche, d'Étude et de Formation à l'Animation et au Développement en Auvergne), et le RECCA (Réseau des Cafés Culturels Associatifs).
Dans le cadre de la problématique centrale du projet, "Faciliter l’accueil des jeunes actifs en milieu rural", il s'agira pour l'UFISC :
- de sensibiliser et mobiliser les acteurs culturels en milieu rural sur l’enjeu de la participation des jeunes adultes à la transition des territoires ;
- d'identifier une diversité de pratiques innovantes qui permettent de nouvelles formes d’accueil et de participation des jeunes adultes autour de l’emploi, des services et de la citoyenneté ;
- d'éclairer certaines pratiques innovantes en soulignant deux axes de mise en capacité des personnes et des groupes : la coopération solidaire et la reconnaissance des ressources culturelles sur le territoire ;
- d'accompagner par le renforcement des systèmes d’acteurs tant par l’ingénierie territoriale que par des dispositifs nouveaux de politique publique.